De Sydney à Byron Bay
{Byron Bay}
Bondi Beach
Salut à tous,
C'est donc à Sydney que je vous ai laissé. L'après midi de ce Samedi, j'ai cherché à aller à la plage, et d'après diverses sources d'information, j'ai pris le bus pour Bondi Beach. Mauvaise surprise : le bus est hors de prix, genre $7 l'aller retour (~ 5€), mais un français rencontré à l'arrêt m'explique qu'il faut toujours prendre le tarif étudiant ($0,90) et ne pas composter le ticket quand c'est possible. En effet, les australiens étant d'honnêtes gens, les contrôles sont rares. Enfin, pour la première fois dans ma vie, je trempe les pieds dans l'océan Pacifique : Ouh, la vache, c'est froid ! Et puis il y a du vent... Bon, après une heure et demie de bronzette, je prends le chemin du retour. Pour résumer, Bondi Beach, la pseudo-meilleure plage australienne, c'est plutôt, comme l'indiquent les guides, un endroit pour "voir et être vu", genre de St Jean de Monts un jour venteux de juillet. Définitivement trop froid pour moi, il faut que je monte vers le nord !
Le soir, il y avait cette fameuse fête autour d'un BBQ pour Halloween au Globe Backpackers. J'ai réussi à grignoter quelques trucs sans payer les $5 d'entrée. Puis j'ai passé le reste de la soirée à discuter avec un suédois super cool avant d'aller me coucher (après un épisode des Simpsons en anglais, bien sûr !). Et oui, mon bus décolle à 07h du mat' le lendemain !
Gabi, une très jolie et sympatique anglaise.
La réceptionniste de l'hôtel Les Funky Brothers suédois
Donc départ à 7h pour Bulahdelah, une petite ville de 1000 âmes, toute proche du Myall Lakes National Park. Une fois arrivé, je suis allé manger un sandwich typiquement australien dans un petit snack sympa où j'ai discuté avec un couple d'australiens vraiment très cordiaux. Après avoir laissé un de mes sac au patron du snack, je me suis mis en route pour le lieu-dit Mungo Brush. Ah, quel bonheur de marcher, enfin seul, au milieu d'une nature exotique qui m'est complètement étrangère, de cueillir de merveilleux citrons au bord de la route. Mais quelle connerie de ne pas avoir de VRAIES chaussures de marche... Moi qui comptait marcher pied-nus au maximum, c'était sans compter qu'à 15h, avec plus de 30°, le bitume serait li-té-ra-le-ment BOUILLANT. C'est donc les pieds en feu que je suis arrivé à Bombah Point où un bac permettait de passer la rivière. Le passeur, très sympathique, m'a fait passer gratuitement dans sa petite barque car il était sur le point de fermer. Il m'a même déposé à Mungo Brush en voiture, après m'avoir donné un plan du parc !
Bulahdelah
Sur la route... C'te fourmi de ouf, elle faisait au moins 3cm !
Enfin arrivé ! Le Lac de Myall
Osmose avec la nature Le bac, appelé Ferry par les locaux
Enfin une nuit loin de l'agitation de Sydney ou de l'inconfort des transports en commun. Au calme, à la belle étoile, à un mètre à peine de la rive du lac. Quel doux réveil, par le chant des oiseaux, dont certains s'approchaient sans peur à quelques centimètres de moi, avec des plumes bleues, ou rouges... Et c'est en revenant des toilettes que j'aperçois un gros chien en train de renifler mon sac. "Ne t'approches pas trop, c'est un dingo !" m'avertit un autre campeur qui avait vu la scène. Dommage que mon appareil photo était dans le sac en question. Le reste de la matinée a été rempli par baignade dans le lac, petit tour à la plage, rebaignade dans le lac. Puis, je me suis remis (difficilement) en marche pour Bulahdelah : Bon, le stop, ça marche pas fort. Enfin, une voiture sur quatre s'arrête, mais quand il ne passe qu'une voiture toutes les heures, ça peut être long...
Une chambre avec vue sur le lac, s'il vous plaît !
Et un accès direct à la plage Ils ont de sacrés dunes dans le coin !
Toutes sortes d'oiseaux tous magnifiques Et des arbres marrants
Et aussi des chiens (?) TRES bizarres
J'ai enfin passé le reste de la journée à attendre le bus qui n'arrivait qu'à 23h45. Direction Byron Bay, arrivée à 8h30 du matin : Encore une nuit pourrie. Mais quelle ville magnifique qu'est Byron Bay ! Aucune maison de plus d'un étage, la végétation tropicale qui s'entremêle avec les bâtiments, pleins de surfeurs, de hippies et de rastas qui se baladent pieds nus au milieu des magasins d'artisanat babacool, de restaurants végétariens et d'une ribambelle de cabinets de yoga, acupuncture, reïki et toutes sortes d'autres médecines alternatives.
Mmmh, je sens que je vais rester pas mal de temps dans cette ville !